dimanche 28 janvier 2007

Appel aux Elus Européens

Les députés européens nous préparent un nouvel envahissement des ondes par la Pub, vous pouvez parquer votre désaccord en envoyant ce manifeste aux élus de votre choix
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Non à l’envahissement publicitaire
Non à la libéralisation publicitaire
de l’audiovisuel européen


Le projet de directive européenne « Télévisions sans frontières », prévoit un assouplissement considérable des règles encadrant les pratiques publicitaires. Cette évolution nous paraît très préjudiciable pour différents motifs.
La publicité commerciale, système d’influence nocif.
La publicité commerciale impose à tous une logique marchande de compétition, l'idée pernicieuse qu'il faut posséder pour être.
Les techniques d’influence mises en œuvre par la publicité commerciale ont un impact fort et nocif sur les personnes et des conséquences lourdes sur leur santé, sur la société et sur l’environnement.
La publicité commerciale a une lourde part de responsabilité dans :
• l’épidémie d’obésité et de diabète qui frappe l’Europe et le monde,
• la désinformation des citoyens sur leurs gestes d’achats, base de l’économie, et l’effritement du sens critique,
• l’aggravation de la surconsommation des ressources naturelles et l’accélération des pollutions qui nous exposent à des désastres écologiques d’une ampleur inédite, aux conséquences gravissimes.
La publicité commerciale, système de financement nocif.
Ce n’est pas un hasard si la dérégulation proposée est opérée dans le champ de l’audiovisuel. C’est en effet l’un des lieux historiques de sa prolifération, avec la presse. La publicité commerciale s’y développe en s’instituant comme système de financement facile : espace-temps contre rémunération. Ce faisant, les annonceurs, clients et agences publicitaires, acquièrent un pouvoir croissant sur les radiodiffuseurs et les contenus que ceux-ci proposent, renforçant par là leur pouvoir d’influence.
Les radio-télévisions publiques qui ont ouvert leurs portes à la publicité commerciale se trouvent de moins en moins à même de remplir leurs missions de service public au fur et à mesure que croit dans leurs programmes la présence de messages commerciaux, servant des intérêts privés.
Nous dénonçons l’influence nocive de la publicité commerciale sur :
• l’autonomie éditoriale et financière des services publics d’audiovisuel,
• la diversité et la qualité des contenus,
• le maintien de la diversité culturelle dans les discours médiatiques.
Par conséquent, nous demandons aux élus européens :
1. de refuser le développement de la publicité commerciale dans l’audiovisuel européen en n’autorisant aucun assouplissement des règles actuellement en vigueur et, au contraire, d’en diminuer fortement la présence ;
2. que le projet de directive « Télévisions sans frontières » reprenne la distinction claire entre radiodiffuseurs publics et privés établie par le « Protocole sur le système de radiodiffusion publique dans les Etats membres » (protocole d’Amsterdam, 1997) et par la « résolution du Conseil et des représentants des gouvernements des États membres concernant le service public de radiodiffusion » (1999) ;
Pour compenser les pertes économiques relatives que la diminution des recettes publicitaires ferait peser sur les services publics de l’audiovisuel, nous demandons que soit créé un fonds européen de l’audiovisuel, alimenté par une taxe de type pollueur/payeur prélevé sur toute publicité commerciale audiovisuelle.
Le projet de directive européenne « Télévision sans frontières » tel qu’il existe dans sa version approuvée par le Conseil des ministres européens est notamment le résultat d’un intense lobbying de l’industrie publicitaire et des annonceurs sur les autorités publiques de l’Union Européenne.
Ces industries ne sont pas représentatives de l’intérêt public et des citoyens.
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Messagerie :

Adresses de quelques députés:
joseph.daul@europarl.europa.eu
roselyne.bachelot-narquin@europarl.europa.eu
michel.rocard@europarl.europa.eu
harlem.desir@free.fr
marielle.desarnez@europarl.europa.eu
jean-luc.bennahmias@europarl.europa.eu
francis.wurtz@europarl.europa.eu
bruno.gollnisch@europarl.europa.eu
paulmarie.couteaux@europarl.europa.eu

samedi 27 janvier 2007

La musique les Majors et l'internet

A l'occasion du 41 ème Marché international de la musique de Cannes (Midem), les professionnels se sont encore répandus en lamentations sur la baisse du marché physique, non compensée par les revenus émanent de la musique numérique, avec pour conséquence une perte de 11% en valeur pour le marché Français.
Les méthodes permettant de faire passer les internautes par la case porte-monnaie ont encore été évoquées: Publicité sur les sites de P2P ! (accord SpiralFrog avec EMI et Universal, formules d'abonnement à des services musicaux en ligne utilisant des systèmes anti-copie (DRM). Les gesticulations de ce secteur moribond qui refuse de remettre en causes ses modèles économiques reste toujours aussi pitoyable.
Heureusement d'autres vois sont explorées, ces articles de Libé sont révélateurs à ce sujet.


QUOTIDIEN : samedi 27 janvier 2007


Le Petit Fousset Auteur, interprète

«Mon premier album, c'est une carte de visite»
«Le plus important, c'est la scène, c'est vraiment ce qui va nous faire vivre. Les droits liés aux ventes s'écroulent, ceux liés au spectacle vivant explosent. Je ne sais si je ferai beaucoup de ventes, physiques ou numériques, avec mon album qui sortira au printemps, par contre ce sera ma carte de visite, cela me donne une crédibilité que je n'aurais pas autrement. Grâce à la Toile, à mon propre site et ma page MySpace, j'ai pu me constituer mon réseau, rencontrer mon réalisateur Gérald Toto, rester en contact avec mon public. J'ai géré moi-même mon propre développement d'artiste, et j'ai à ma disposition un outil puissant pour le faire savoir. Aujourd'hui, on peut tout faire sans label, sauf la distribution et la promotion. On n'y a pas accès, et c'est ce qui coûte encore cher, à la différence de la production artistique pour laquelle on peut se passer des maisons de disques. Le paradoxe, c'est que, s'il y a aujourd'hui de plus en plus de musique partout, c'est aussi de plus en plus difficile d'en vivre.»
http://www.lepetitfousset.com


Pascal Mayer Producteur

«Sur MySpace, on a trouvé des voix qu'on a signées»
«L'Internet est à la fois un facilitateur et un accélérateur. On a trouvé de nouvelles voix directement sur MySpace, et on les a signées. Là où il fallait hier envoyer des démos, des CD, on a directement une vue d'ensemble du talent d'un artiste, sans avoir besoin de se rencontrer. Cette mise en relation facilitée permet de travailler à plusieurs et à distance. Dans un marché qui ne cesse de baisser et dans lequel les ventes numériques ne compensent pas le déclin du physique, on a choisi d'être le plus en amont possible, au plus près de la création musicale. Je crois que c'est le meilleur moyen de survivre à cette mutation, parce qu'il y aura toujours un avenir pour ceux qui savent produire de la bonne musique. Dans l'ancien monde, avec une bonne promo et du marketing, tu pouvais espérer enfumer vingt journalistes. Aujourd'hui, tout le monde est potentiellement un prescripteur à travers les recommandations sur les sites, les playlists, etc. Et enfumer des millions d'internautes, ce n'est pas possible.»
http://theperfectkisslabel.free.fr
Arnaud Chiaramonti Distributeur numérique

«Sur l'Internet, on peut gagner autant en vendant moins»
«Toute la chaîne musicale est chamboulée sur l'Internet. Je crois qu'il y aura demain autant de modèles de commercialisation qu'il y a de consommateurs, et ce sont ces derniers qui trancheront. Là où il y avait un grand fleuve de l'industrie musicale, on s'achemine vers une multitude de petites rivières dans laquelle chacun pourra trouver ce qu'il souhaite. Musique gratuite financée par la pub, service par abonnement ou vente à l'unité, la tendance est au raffinement des offres. Nous travaillons déjà avec 200 plateformes ! Une autre particularité du Net est qu'il est à la fois un média et un magasin, un endroit où l'on diffuse du son et où l'on en vend. D'où cet enchevêtrement des stratégies. Dans le monde de la musique légale en ligne, on vend certes moins de copies que dans la musique physique d'hier. Mais les coûts sont moindres et, du coup, la rétribution des producteurs plus importante. On peut gagner autant en vendant moins.»
http://www.believedigital.com

mardi 23 janvier 2007

Le pacte écologique 2007





vendredi 19 janvier 2007

Réchauffement climatique
Le 1er février 2007,
mobilisation dans toute la France :

Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique !


L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet évènement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle !

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos news letters.

Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre: Tel 01 48 51 18 95.

jeudi 18 janvier 2007

L'affaire de la SCI Royal/Hollande

Après les infos parues sur la toile, les médias, comme d'habitude en pareille circonstance, se contentent de bruisser et de reprendre les justifications fournies par l'intéressée, tendant d'établir le bienfondé de l'opération, et d'évoquer de sombres manoeuvres orchestrées par le camp adverse.
Mais aucune analyse de fond. En particulier, je n'ai trouvé aucun commentaire expliquant l'intérêt que présente la gestion d'un bien immobilier au travers d'une SCI civile.Ce montage permet, en effet, de procéder au démembrement croisé de la nue-propriété et de l'usufruit des bien immobiliers apportés à la Société .
Chaque associé acquiert l'usufruit des parts de la SCI dont la nue-propriété est détenue par l'autre et inversement .
Suppososns deux lots de parts 1 et 2, Mme conserve l'usufruit des parts 1 et la nue-propriété des parts 2, Mr a l'usufruit des parts 2 et la nue-propriété des parts 1. Or, le décès met fin à l'usufruit et le survivant devient plein propriétaire des parts qu'il détenait. Si Mr disparaît le premier, ses héritiers reçoivent la nue-propriété des parts A. Quant à l'épouse conjoint survivant, elle continue de conserver l'usufruit des parts A et se retrouve avec la pleine propriété des parts B. Elle peut continuer d'occuper, sa vie durant, le logement familial, sans pour autant déshériter les enfants. Une manière de conserver, à titre viager, l'usage exclusif du bien et son administration.
L'autre intérêt, dont on parle beaucoup moins, est l'éclatement de la propriété, si la SCI comporte 5 associés, chacun ne détient plus qu'1/5 des biens ce qui permet de minorer l'ISF

Qui êtes-vous ?

En forêt d'Yveline, France

Gestes Eco-Citoyens